23 mars 2010

Foot Loose

Désolée, les loulous, Maman vous avait abandonnés depuis si longtemps...
C'est connu, Maman est une vilaine, une ingrate mère indigne, qui mériterait qu'on lui fasse bouffer des Dolto et des Antier par paquets de 100 exemplaires, en lui faisant écouter des sermons de Luther (attention, Ami Inculte, ça se confond pas avec Martin Luther King, les 3 K, c'est pas " I have a dream "...) et en brûlant sous son nez le dernier bouquin de Badinter, en lui faisant écouter des chants traditionnels bavarois.

Maman vous avait lâchement abandonnés, notamment pour aller gaudrioler dans les rues de la Capitale. Ne t'inquiète pas, mon enfant, Maman a bien été punie : elle s'est encore pris une rèche dans le métro. Ca lui apprendra à pas utiliser des couches lavables...

Donc mea culpa, et j'espère que vous êtes encore là !!!!!!!!!!!!


Alors, alors, qu'est ce qu'on a de neuf ?

D'abord, une explication de texte : ce titre de blog, là, je vois bien que ça vous intrigue, là, vous me regardez avec vos yeux vides, vos moues interrogatrices, et vos têtes de thons (j'ai relu récemment Calvin et Hobbes, en français, et j'aime beaucoup cette insulte - ).

Je me suis aperçue que ce titre de prince charmant qui est un crapaud, il résonne pas chez tout le monde de la même façon.

Mon pote qui a un nom de bicoque pensait que ça voulait dire que potentiellement, tous les crapauds peuvent être des princes.

Non loin de là, ma psy pensait que ça voulait dire qu'en fait, mon prince charmant ne correspondait pas à la caricature du prince charmant qu'on imagine traditionnellement (ie : gosse beau avec un compte en banque plein à craquer), mais à l'inverse (un gringalet plein de pustules sans le sou ? ).

D'autres pourraient y voir la métaphore selon laquelle il faut embrasser beaucoup de crapauds pour trouver son prince.

Bref, je suis ravie de voir que ça échauffe les esprits, ce titre.

En vrai, moi, quand il m'est venu, ce titre, c'était ça, que j'avais à l'esprit (quelque chose d'hélas plus prosaïque) : celui que tu crois être un prince charmant se révèle toujours être un crapaud.
- Je dis " toujours ", mais je peux changer d'avis, hein ! -


Ensuite, mon désarroi : vous vous rappelez de ces magnifiques escarpins gris de Noël ???
Je les ai mis pour la première fois aujourd'hui.
Verdict : je me sens, après une longue journée de galère pédestre, comme une de ces Asiatiques auxquelles on bande les pieds pour pas qu'ils poussent. Vous voyez de quoi je cause ?
Je vais quand même pas me faire raboter les panards pour pouvoir porter ces merveilles, si ??? 'z'avaient oublié de m'expliquer ça, sur la notice explicative : " Effets gênants non souhaités : atrophie des petons " . Putain, la loose ! Une paire à 12000 E !!!!

Ca nique un peu l'effet " grande dame ", l'allure " je suis une putain de modeuse, Mec ! ".
J'en finis par en déduire que pour porter ce genre de pompes, faut juste avoir été Mini-miss Wisconsin ( à 2 mois, tes vieux te mettaient déjà des Manolo aux pieds, d'où en a découlé un sous-développement plantaire ). J'envisage sérieusement de porter plainte contre mes parents pour m'avoir autorisée à porter des Puma, Converse et autres Doc Martens, qui ont laissé à mes moignons la liberté de s'étaler flasquement jusqu'au jour où j'ai décidé que finalement, ça me plaisait de me déguiser en femme... " et soudain, tout bascule " (comme disait Cabrol dans " La Nuit des Héros " ).

Ou alors, faut peser 20 kilos. Ce qui pose problème en termes physiologiques... et donne du grain à moudre aux spécialistes des troubles alimentaires.

J'ai bon espoir qu'au moins, si j'ai une descendance féminine, elle sera ravie de me les piquer, parce qu'elle les trouvera trop vintage, classiques, basiques et indémodables (ceci n'est PAS contradictoire).
Je lui souhaite de peser 30 kilos, à ma descendance féminine (pas 20 parce que je voudrais pas me faire coller les services sociaux au derche quand même ! ).
Ce qui passera inévitablement par une absorption exclusive de carottes. Ce qui veut dire qu'en plus, ma descendance féminine sera aimable.
- Bref, on s'éloigne du sujet... -

Donc, bon, au final, je tenterai de réitérer l'expérience, parce qu'elles sont vraiment belles.
Mais pas demain. Ni après-demain.
Je pense que je vais porter des charentaises jusqu'à mes 35 piges, histoire que mes pieds se refassent une santé.

Inutile de préciser, aussi, que j'espère bien qu'à ce prix-là, et compte-tenu des inconvénients qui y sont liés, Guess me garantit une absence de mauvaises odeurs et de mycoses. Parce que c'est pas que je suis radine, mais à ce prix-là, merci, mais NON MERCI !!!!



Troisièmement : je sais que je dois faire un billet " Mars et Vénus ont un plan cul ". Je sais... Heureusement que je vis pas de ma plume ou de commandes de billets spécifiques (voire sponsorisés, ouh le gros mot !), parce que je boufferais pas beaucoup, moi (ce qui, à la réflexion, finirait peut-être par me permettre de porter ces fichus escarpins gris)...



Quatro : je vous ai dit que j'adore mon quartier ?
Oui, je vous l'ai dit, hein !

Bin là, ça commence à me faire un peu peur. Y'a un after juste en bas de chez moi qui était en vente depuis un an.
Là, ils font des travaux intensifs et le panneau " en vente " a été ôté. Ca pue, nan ?
Attention, qu'on se comprenne bien : moi, j'ai rien contre les after.
J'en ai fréquenté quelques uns assidûment. Notamment celui d'en bas............................................
c'était quand j'habitais pas encore là, ça change la donne !!!!
C'est comme la LGV, ça, tout le monde sera ravi de l'utiliser, mais personne n'aimerait qu'elle coupe son jardin en deux.

Je connais d'autant plus les nuisances sonores liées à l'existence d'un after dans mon quartier que quand je le fréquentais, moi, cet after, j'étais pas la dernière à nuisancer sonorement quand j'en sortais à 9h le dimanche matin, ronde comme une barrique...
A méditer...



Et, last but not least : ma vautre dans le métro capitalien.
Je te raconte toute l'histoire, parce que c'était drôle, quand j'y pense.

Vendredi soir, on était avec ma pote l'Oursonne et ses proches dans un resto trop bien dans le 13ème. On a du les quitter prématurément parce que ma pote l'Oursonne, qui habite dans la banlieue du Kärcher si cher à notre Président, devait récupérer sa caisse dans ladite banlieue pour aller ensuite réceptionner un de ses potes qui arrivait à minuit à Gare de Lyon (c'est technique, tu me suis ? ).
On se dit " pour faire plus direct, on va toper la 5 à Place d'It', au lieu de prendre la 7 à Gobelins " (ouais, je sais, en plus d'être technique, c'est parisiennement technique).
On remonte donc jusqu'à Place d'It, tout en papotant.
On s'engouffre dans la station, toujours en papotant. Je descends les escaliers à la vitesse d'une limace sous benzodiazépines (rapport que depuis ma vautre de janvier à Châtelet, je développe une phobie des escaliers descendants qui me complique un peu la vie).
Je m'en justifie auprès de l'Oursonne en lui racontant le traumatique épisode de la fameuse vautre de janvier, qui restera dans les annales sous le nom de " Vautre de Châtelet ".
Elle se poile ( la pute ! ).
Je termine de descendre les escaliers. J'arrive à l'entrée du quai, et " soudain, tout bascule " (je sais, je sais, ça bascule souvent, dans ma vie)...
Ma bottine gauche s'auto-fait une balayette (y'avait UNE flaque à la fin des escaliers, elle était pour moi).
Je me ramasse lamentablement, sur le poignet, la cheville en vrac. Cette fois, j'avais pas de Chai Tea Latte dans les mains. L'honneur est sauf (genre...). L'oursonne (cette surpute) s'est trop poilée. En vrai, pas de dégâts, juste une grosse hachuma.

Tant que j'y suis, je te raconte aussi la fin de l'histoire, la vie de ma grand-tante, c'était encore plus drôle (ou pas...).

On monte dans la rame. On papote (et on se refait le film de la chute).
Au bout de quelques minutes, on réalise qu'en fait, on est sur la ligne 7. Genre qu'on aurait pu s'éviter 10 minutes de marche, la pluie et le vent dans la face.
Bref, on se poile (on est pas trop contrariantes, tu sais, comme nanas).

Après encore bien 5 minutes, on se rend compte que, non contentes d'être sur la 7, on est en plus dans le mauvais sens.

On rigole toujours, mais un peu jaune. Là, il est 23h45, autant te dire que le pote de l'Oursonne va pouvoir nous attendre longtemps, Gare de Lyon !!!!
On se laisse choir sur le premier strapontin venu de la rame qui est dans le bon sens.

A l'arrêt Gobelins, devine qui c'est qui monte et se fout de nous ???
Les proches de l'Oursonne !!!!
Qui ont eu le temps de finir leur dessert, et même de prendre un pt'it dijo, tant qu'on y est, vu qu'on les a laissés y'a une bonne demie-heure.
- Je crois qu'ils ont du faire référence à nos QI d'huîtres, j'ai préféré ignorer...-

Ensuite, enfin arrivés Gare du Nord pour choper le métro des pauvres (le Reureu), on constate qu'il y aura pas de Reureu avant 1/4 d'heure.
Les proches de l'Oursonne, qui s'étaient tapé pas mal de train le matin parce qu'ils venaient de Province du Sud, ils se marraient plus trop.
Ils étaient plutôt en mode moribond, tellement moribond, que même l'IPhone du père de l'Oursonne, avec son application " Patrick Sébastien fait tourner les serviettes " , ça les faisait plus ricaner.

Une fois le Reureu arrivé, il a pas démarré.
Le conducteur blasé nous a annoncé au bout de 5 minutes qu' "à cause de petits plaisantins qui s'amus[ai]ent à tirer le signal d'alarme ", on pouvait pas démarrer.
Message récurrent pendant 10 minutes, à une fréquence de 2 minutes.
Jusqu'au final " nous attendons désormais les services de sécurité ".
On a cru qu'on allait commettre un suicide sous la rame, de désespoir. Mais ça aurait servi à rien, vu que de toute façon, la rame, elle démarrait pas...

Au final, on a récupéré le paquet à Gare de Lyon à 1 heure du mat'.
Le paquet était moyennement jouasse, rapport qu'il s'était fait mettre dehors par le personnel de la Gare, rapport qu'entre temps, la gare avait fermé, et qu'une fois dehors, il s'était fait taxer plein de clopes par plein de mecs chelous. Eh moi qui croyais naïvement que quand même, les alentours de la Gare de Lyon, c'était pas ceux de la Gare du Nord... !!!

Quand j'aurai moins mal aux pieds, je vous raconterai la folle soirée que j'ai passée mercredi soir dernier avec ma copine Barbapapa, dans son immeuble pourtant drôlement bien fréquenté de Montmartre...

Là, tout de suite, je vais les tremper dans une cuvette, et chercher une masseuse de pieds sur les Pages Jaunes, vous m'excuserez, hein....

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