14 juin 2010

" Pulco, Pulco, Pulco citron-on "

Je suis allée voir Baaria ce soir.
Pis en avant-première, tant qu'à faire, vu que je suis une putain de VIP, mec (en vrai, grâce à ma carte illimitée, Sésame parmi les sésames).
J'ai pu, vu que je suis une putain de VIP, mec, y inviter gratos une de mes collègues que je connais peu mais qui m'inspire une sympathie sincère (et en plus, quand je lui ai proposé de venir, elle m'a dit " ok, mais je paie le pop-corn ", ce qui ne fait que la rendre encore plus digne de sympathie à mes yeux - et non, NON, je ne suis pas une fille intéressée, for your record).

Elle a acheté le plus gros pot de pop-corn, ce qui fait qu'elle est passée, dans ma hiérarchie interne, du statut de " personne m'inspirant une sympathie sincère " à " personne hautement sympathique " .

C'est donc le ventre prêt à subir une explosion de pop-corn que je vous livre mon sentiment sur ce film qui dure quand même un peu plus de 2h30.

Je suis vraiment tombée sous le charme de ce film, je n'ai pas vu passer les 2h30, j'ai eu comme une envie de partir là-bas, vers Palerme, dans une Sicile caricaturale, pour aller piquer des citrons dans les vergers, moi aussi, aux côtés de petits gars dont les activités et conneries n'ont rien à envier aux personnages de Pagnol, je suis tombée amoureuse de Peppino, dont le petit air de Richard Gere a fait fondre ma toute nouvelle reluisante armure de célibattante (qui, telle le Phénix, renaît régulièrement de ses cendres), j'en aurais presque envie de prendre ma carte au PCF (qué, les mauvaises langues me disent que le PCF est mort depuis belle lurette ?!? ), et de m'engager à ses côtés en politique contre la Pieuvre et les vilains propriétaires terriens (malheureusement, sa femme est juste splendide, alors je rends les armes).

Et je me suis sentie si inculte lors de la présentation du film, alors que le mec égrennait la liste de chefs-d'oeuvre du cinéma italien (la seule chose que je sais, en la matière, c'est que " Rocco et ses frères " n'a aucun rapport avec un quelconque docu sur le monde du X), que je pense que je vais passer le prochain week-end en mode " Le cinéma italien pour les Nuls ", même si je pense, hélas, que 48h n'y suffiront pas ...

3 commentaires:

  1. "La dolce vita, c'est un peu l'apogée du classissisme italien au 20ème siècle" Ca ne veut rien dire (et c'est sans doute très approximatif), mais balancé cash dans une conversation, ça le fait grave... (bon, c'est après, quand tu dis "la bière est bonne mais qu'est-ce qu'elle fait pisser!" que tu perds ta crédibilité durement acquise...)
    PS: Si c'était possible de supprimer des étapes dans la publication des commentaires? (voire de retenir mon nom). En vous remerkiant.

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  2. bin c'est de pire en pire, ici... ton commentaire n'a pas été comptabilisé dans les si nombreux commentaires déjà présents sous cet article.
    Pour répondre à ta question, après recherches sur Blogspot, je ne sais pas comment simplifier le postage de commentaires, je peux uniquement enlever le mode de contrôle a priori, ce qui ne semble pas être l'objet de ta demande...
    Bon, te bile pas, je redéménage d'hébergeur bientôt (deux fois n'est pas coutume...), dès que j'aurai retroussé mes manches et pris le temps de faire connaître mes desiderata de mise en page et fonctionnalités au pote qui propose d'héberger LPEUC sur son serveur...

    J'espère que tu continueras quand même à laisser des commentaires, ils me font poiler...

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  3. Bah, c'est toujours un peu le bordel... Pas grave, on s'adapte. (merci, sans problème)

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