C'est marrant comme la météo et des fringues peuvent faire varier ton sex-appeal.
Ce midi, on va pour traverser la rue avec ma collègue.
Y'avait là une camionnette de chantier conduite par un mec à la mine patibulaire.
" Conduite ", c'est pas exact. Il venait de mettre son frein à main, en plein milieu du chemin, et il avait pas l'air décidé à bouger son fion, le bougre !
Pour traverser, ma collègue et moi, du coup, ça nous faisait un détour d'au moins 10 secondes (impensable).
J'ai regardé le conducteur, j'ai lancé une oeillade timide et coquine, un sourire charmeur, j'ai attendu...
1 seconde
Il a bougé son veau. Pour nous laisser passer. Avec le smile.
J'ai dit à ma collègue " c'est quand même chouette, des fois, d'être une fille ! ".
Elle a répondu " ouais... des fois ".
Le matin, quand je passe en vélo dans ma rue perpétuellement en travaux, y'a toujours des machines de travaux qui bouchent le passage, et normalement, j'avoue, j'ai aucun droit d'être là, vu que la rue est barrée, et lesdits travaux largement signalisés.
J'utilise le même concept : sourire un peu embêté, nappé d'une oeillade ingénue, et zou ! Ils me dégagent toujours un bout de chemin, en me faisant des grands sourires.
L'autre jour à la Capitale, je me galérais avec ma lourde chariote. En mode exaspérée.
J'en étais au point où je soulève même plus le sac dans les escaliers qui descendent (il se traîne en faisant " pouf ", voire " ploc " à chaque marche, ça résonne à donf, un boucan tel, que je pense que dans ces moments-là, tous les usagers qui me doublent me détestent) et dans les escaliers qui montent, je le soulève mollement, à bout de forces.
J'en étais à monter les marches au bord de la crise de nerfs, quand soudain, j'ai littéralement senti mon sac s'envoler.
Je me suis retournée : un espèce de putain de beau gosse m'aidait à le soulever, en me souriant. Il a réitéré à chaque volée de marches (et on le sait, à Montparnasse, c'est pas les escaliers qui manquent !!! ).
C'est trop cool d'être une nana, des fois...
Des fois...
Ce soir, changement radical.
Je pédalais sur mon vélo adoré, sous la pluie-sa-race, et quand je croisais le regard de mâles, il était 'achement moins bienveillant.
J'ai alors définitivement compris que la cape de pluie bleue et la casquette rouge, si elles te protègent relativement correctement des larmes du ciel, te protègent aussi largement de toute attirance masculine à ton égard.
Groumph....
Ce midi, on va pour traverser la rue avec ma collègue.
Y'avait là une camionnette de chantier conduite par un mec à la mine patibulaire.
" Conduite ", c'est pas exact. Il venait de mettre son frein à main, en plein milieu du chemin, et il avait pas l'air décidé à bouger son fion, le bougre !
Pour traverser, ma collègue et moi, du coup, ça nous faisait un détour d'au moins 10 secondes (impensable).
J'ai regardé le conducteur, j'ai lancé une oeillade timide et coquine, un sourire charmeur, j'ai attendu...
1 seconde
Il a bougé son veau. Pour nous laisser passer. Avec le smile.
J'ai dit à ma collègue " c'est quand même chouette, des fois, d'être une fille ! ".
Elle a répondu " ouais... des fois ".
Le matin, quand je passe en vélo dans ma rue perpétuellement en travaux, y'a toujours des machines de travaux qui bouchent le passage, et normalement, j'avoue, j'ai aucun droit d'être là, vu que la rue est barrée, et lesdits travaux largement signalisés.
J'utilise le même concept : sourire un peu embêté, nappé d'une oeillade ingénue, et zou ! Ils me dégagent toujours un bout de chemin, en me faisant des grands sourires.
L'autre jour à la Capitale, je me galérais avec ma lourde chariote. En mode exaspérée.
J'en étais au point où je soulève même plus le sac dans les escaliers qui descendent (il se traîne en faisant " pouf ", voire " ploc " à chaque marche, ça résonne à donf, un boucan tel, que je pense que dans ces moments-là, tous les usagers qui me doublent me détestent) et dans les escaliers qui montent, je le soulève mollement, à bout de forces.
J'en étais à monter les marches au bord de la crise de nerfs, quand soudain, j'ai littéralement senti mon sac s'envoler.
Je me suis retournée : un espèce de putain de beau gosse m'aidait à le soulever, en me souriant. Il a réitéré à chaque volée de marches (et on le sait, à Montparnasse, c'est pas les escaliers qui manquent !!! ).
C'est trop cool d'être une nana, des fois...
Des fois...
Ce soir, changement radical.
Je pédalais sur mon vélo adoré, sous la pluie-sa-race, et quand je croisais le regard de mâles, il était 'achement moins bienveillant.
J'ai alors définitivement compris que la cape de pluie bleue et la casquette rouge, si elles te protègent relativement correctement des larmes du ciel, te protègent aussi largement de toute attirance masculine à ton égard.
Groumph....
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