21 avril 2010

Triple cheese (hi)

Hier je suis allée voir " Remember me ".

J'ai une carte illimitée alors je peux me permettre ce genre d'inconsciences, tu comprends...
Je me doutais bien que ça allait pas casser trois pattes à Donald Duck, cette affaire, m'enfin...

Quand je suis entrée dans la salle, j'ai pu constater que la moyenne d'âge du public était de 16/17 ans ; très teeny quoi. Et trrrrrès girly, aussi (quasiment exclusivement). Y'avait bien un gars à côté de moi, mais il avait l'air encore plus surpris que moi d'avoir atterri dans ce temple de la progestérone et du Roaccutane. Le pauvre...

J'aimerais bien spoiler un peu, mais j'ai promis à X de pas le faire, pas qu'elle ait super envie d'aller voir le film, mais rapport qu'on sait jamais, elle pourrait tomber dessus un jour par hasard, et du coup, me maudire et faire du vaudou sur une poupée à mon effigie, parce qu'un jour plus ou moins lointain dans le temps, je lui aurais eu raconté les dernières minutes.

Donc ça va être difficile d'expliquer mon ressenti du film, sans spoiler, parce que c'est comme décrire une jolie pomme un peu fadasse mais jolie quand même, sans utiliser de qualificatifs et d'épithètes et tout ça.

- A ce propos, moi j'aime que les Pink Lady (ça vous en fait, une belle gambette ! ). Des fois aussi les Clochardes, dans les tartes... mais à part ça, je trouve que malgré ce qu'on nous vend comme balivernes pour pas grossir, dans les magazines, une pomme, ça cale pas un petit creux. Mieux vaut un bon Bounty. j'dis ça, j'dis rien. En plus, ça a aucun rapport avec le sujet de ce billet.

" Remember me", donc...
D'abord, j'ai trouvé ça assez chiadé, visuellement parlant. Je pense que le gars avait les moyens. Je connais pas ses autres films, mea culpa.
Le Bob Pattinson, je l'avais jamais vu jouer avant, mais l'est bien physiquement intéressant, ce garçon ! Et son jeu n'en est pas moins correct. La nana, jamais vue avant. Mimi et donnant le change.
Mon vrai coup de coeur, c'est la petite soeur, qui m'a immanquablement rappelé la Olive de Little Miss Sunshine. Trop choupe !

Après, bon, le scénar, franchement c'est d'une platitude absolue, jusqu'aux dernières minutes (j'te jure, je bous de frustration, de pas pouvoir vous en dévoiler plus - à cause de ça, ce billet sera probablement l'un de mes plus abscons et sybillins - ah oui, j'adore ce mot, " sybillin "-, grrrrrrrrrrrr...... ! ).

En gros, une love story entre deux d'jeuns beaux et torturés, lui plus qu'elle, avec des passifs énormes... bon, rien de neuf sous le soleil. Tu passes quand même 1 bonne heure 30 à te dire " ok, et donc... ??? ". Quelques rebondissements aussi palpitants qu'une pause pub au milieu d'un épisode de " The Youth and the Restless " , bref, on s'éclate pas franchement, mais par contre, j'insiste, c'est beau, bien filmé. Des super plans, à mon goût.

Mais après y'a la fin. Assez inattendue. Pas assez bien exploitée je trouve, c'est dommage.

Déjà, on fait affront à ton intelligence en te rééexpliquant bien de quoi il s'agit (ou plutôt de quel jour on est, à l'échelle de l'Histoire contemporaine - là je spoile un peu, mais je pense que ça reste suffisamment sybillin), au cas où ça aurait échappé à ta sagacité.

Genre le gars qui passerait dans la salle de projection d'un film porno, avec des gros panneaux, genre " CECI EST UNE DOUBLE PENETRATION ; LA, LES PERSONNAGES S'EMBRASSENT GOULUMENT; LA, IL A UNE FURIEUSE ENVIE DE LUI RETROUSSER SA JUPE ; LA, IL LA PREND SUR LA MACHINE A LAVER ; LA, IL LUI MONTRE SA GROSSE BOITE A OUTILS ", j'en passe, et des pires...

Et puis ça aurait pu s'arrêter là, peut-être. Je serais rentrée chez moi en restant sur l'idée que la fin aurait pu sauver le film, mais que c'est mal exploité.

Mais non. On t'en rajoute une bonne couche.
Et là, j'ai niaiseusement chialé !
Attention, hein, quand je dis " chialer ", moi, au ciné, c'est tout au plus une vague micro-flaquasse au coin de l'oeil.
Mais c'est que ça m'a émue, quand même ! Et je m'en suis presque voulu, vu que ce film, je pensais que finalement, il était franchement pas exceptionnel.

Alors ???
ALORS ??? Comment ça se fait qu'il me foute la larme à l'oeil, hein ?
Je veux dire, peut-être que devant " Titanic " , à l'époque, j'avais eu la même émotion. Mais je veux dire, bon, j'étais d'jeune, et pis " Titanic " , c'est pareil, c'est pas du lourd (si peut-être, sinon il aurait pas coulé - je suis d'humeur un peu " Ruquier " aujourd'hui, moi, je recommencerai pas, promis...).

Ca m'énerve de voir que ces ricains arrivent à déclencher ce genre de trucs en moi.
Comme Moore, que j'aime autant que je le déteste, et m'a fait me sentir toute bizarre dans ma tête devant " Fahrenheit 9/11 " ALORS QUE JE SAVAIS EXA-CTE-MENT pourquoi il y arrivait, et que je trouvais ça FACILE.
C'est pour ça que j'évite de regarder les infos. Je les écoute plutôt, c'est pas plus objectif ce qu'on m'y raconte, mais j'ai pas l'influence visuelle en plus.

Alors voilà.
Pour ce qui est de " Remember me " .
Dont je me rappelerai.
Quand même.
Je crois.

Sinon, pendant les pubs du début, j'ai, pour la première fois, vraiment regardé d'un oeil vif la nouvelle réclame de La Vache qui Rit. Je l'avais déjà aperçue ou entendue au ciné ou à la tv, d'un oeil distrait. Là j'ai été attentive. Et je veux dire : C'EST QUOI CE TRUC ????
Une chanson déjà has been avant même d'avoir vécu, en mode pseudo " ché-bran" version disco/électro/hip-hop.
L'exploitation du filon " film d'animation ", genre on a bien vu que c'était tendance en ce moment (par exemple, moi, j'adooooooooooore les pubs Oasis, je les trouve vraiment réussies, pour le coup). Proche de ces récentes pubs incompréhensibles et très agressives (notamment sexuellement) pour Orangina ; ou de celle des Produits Laitiers, tout aussi obscure à mes yeux.
La pub de la Vache qui Rit est longue, ce qui, normalement, signifie " Gros budget ". Quel dommage, j'ai envie d'te dire, de dépenser ce que j'imagine être l'équivalent du PIB du Bhoutan pour un résultat aussi médiocre.

J'aime pas la Vache qui Rit mais j'aimais son côté rétro.
J'imagine qu'elle essaie de se racheter une jeunesse et une clientèle, parce que ça doit coûter chez en botox, de combler ses rides d'expression, tellement ça fait longtemps qu'elle se poile niaisement devant nous sur des boîtes en carton. Bin je serais curieuse de voir si ça fonctionne...
C'était mon coup de gueule perso.

Et pour finir, pendant les bandes-annonces, y'avait celle de " London Nights ", qui sort le 28 avril. J'irai tout de go.
Ca m'a donné envie. La BO et l'accent briton, moi, j'en peux déjà plus dans mon corps !
Je vous ferai un débrief après, promis...



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