10 juin 2010

" Girl we couldn't get much higher "

Vous avez vu là, en dessous, c'est parce qu'à force d'être sous l'influence de fans de hip-hop hystéro, et n'étant moi-même qu'une fille sans caractère, je me laisse bourrer le crâne et tenter par les sirènes du rap - j'aimerais être suffisamment techniquement avancée en la matière pour faire le distinguo entre rap et hip-hop, et ne pas les utiliser comme des synonymes mais, notre Père qui êtes si vieux, pardonnez-moi mes offenses (comme je ne pardonne a-bso-lu-ment pas à ceux qui m'ont offensée, qu'on se le tienne pour dit), je ne suis qu'une simple novice (mortelle de surcroît).
J'ai tellement l'esprit de suiveuse que je crois qu'Ylabasque va réussir à me traîner à des concerts de rap samedi soir (gratuits, les concerts, point trop n'en faut, quand même ! ).

J'aimais déjà ce morceau, je pouvais qu'aimer le clip, qui se traîne dans des quartiers que je connais plutôt bien à force d'y habiter (6 apparts en 5 ans, je pense que ça frôle l'intronisation dans le Guiness Book of Records).
Et c'est vrai, j'en témoigne, que " [l]es pavés rue de la Rousselle / Ont l'odeur de ses façades ", et c'est pas faux, non plus que " Tout tourne au piston, la noblesse surplombe le domaine / Bombe l'abdomen et laisse les ristournes aux fistons ".
Si, si rappelle toi, j'en ai déjà parlé là :

http://leprincecharmantestuncrapaud.hautetfort.com/archive/2009/12/06/puis-y-a-bordeaux-la-bourgeoise.html

ce qui m'a valu des démêlés avec des gens se sentant visés, et quelques visteurs tapant " Bordeaux bourgeois ? " sur Google.

Voilà, le post de ce clip, c'est aussi pour l'Exilé, à qui ça fera probablement du bien de voir des images qui sentent bon sa terre natale (plus que quelques semaines, mec, tiens le coup ! ), et d'entendre des paroles prononcées par une tête pas inconnue au bataillon.

A part ça, je suis allée voir " When you're strange ", qui ne m'a pas dérangée.
Faut dire que je suis pas plus omnisciente que ça en les Doors, alors j'ai appris des trucs.
Et réalisé que La Drogue, c'est Mal.

Et repensé à cette nana punk que j'avais rencontrée en vacances de Pâques en Normandie il y a bien longtemps, qui me les a vraiment fait écouter, vouait une passion sans bornes à Jim, et chantait avec une voix magnifiquement éraillée " Heroin " (et m'a accessoirement fait découvrir les Bérus, ce qui vaut un peu son pesant de peanuts, si tu veux mon avis).
Après, bon, la fin du docu est moyennement moyenne.

Bon, les gars, c'est pas que j'm'ennuie en votre agréable compagnie, mais là, je vais tuer la planète (prendre un bain).

Tschüss !

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