2 septembre 2010

Femme à lunettes...

Je suis allée voir ma copine opticienne, pour me faire faire des lunettes.
C'est drôlement pratique d'avoir une copine opticienne, et encore plus quand elle est drôlement compétente ET patiente (moi, je serais l'opticienne de moi-même, y'a bien longtemps que je me serais hurlé à la tronche " TU M'EMMERDES, CONNASSE !!!! Ca fait une heure que tu me saoûles la tête, DEGAGE de ma boutique !!! " Elle, non, elle a juste été au top. C'est pas ma cops pour rien, soit dit en passant ! ).

Je voulais des lunettes vintage en mode Camelia Jordana, qui auraient fait honneur au surnom de Nana Mouskouri qu'on me donnait au collège.
J'ai flashé sur une paire un peu similaire à celle que porte le mec là-haut, sur ma bannière.
Je me voyais déjà, une bombe de Wizzard Fraîcheur Océane à la main, chantant " Quand tou chantes, quand tou chanteuh... etc... ".
Je m'imaginais bien en mode parisienne bobo ON, look de khâgneuse souris de bibliothèque, un Darel négligemment jeté dans le repli de mon coude, une clope au bec, plongée dans Phénoménologie de l'Esprit, à la terrasse du Flore.

Le verdict est tombé, implacable : vues (jeu de mots inside) ma myopie avancée, et la taille de la monture, les verres auraient été épais de presque 1 cm.

J'ai ravalé mes rêves, englouti ma dignité, et fixé mon choix sur une paire sans prétention, pas pire mais pas mieux, une espèce de Bayrou de l'optique.

Et j'ai acheté une énième paire de solaires mouche...

2 commentaires:

  1. Parfois, la réalité s'impose cruellement à nous, faisant des crocs-en-jambe à nos rêves les plus fous, que veux tu...
    :-)

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  2. salope de réalité :-(
    mais pas avoir ce que je veux comme lunettes 'spa grave, c'est plus emmerdant de se dire que je vais finir aveugle (appelez-moi Caliméro)

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