19 mars 2011

" Tu dis en baissant la voix : / - Pour la première fois, j'aime !/ - L'amour, ce moqueur suprême, / Rit, et compte sur ses doigts. "

Il ya dans l'air un mariage à venir, en Alsace, qui me fait me remémorer 9 années d'amitié et des larmes de crocodiles, il y a 7 ans, et puis maintenant, presque des larmes de joie (mais chuis pas une tafiole).



Il y a des bébés à venir, mais pas les miens, pas tout de suite, pas comme ça (le Kraken, comme prénom de garçon, il aime bien "Anselme", alors rien que pour ça, tu vois, - et parce que j'ai pas envie d'appeler ma fille "Grethelme"-, on a encore, comme qui dirait, du chemin à faire....).



Il y a Paris qui commence à se livrer, timide, caressée par le coquin Soleil. Il y a les sorties au théâtre, les bières en terrasse, les balades dans les parcs, l'exploration de mon quartier, l'appropriation lente et empirique de cette cité. Notamment grâce à ce blog, mine d'idées : http://parisimages.canalblog.com/



Il y a la saison 5 de "How I met" que je gloutonne avidement. Cet épisode, vu cet après-midi, où l'on réalise que Ted amène une nouvelle nana à chaque évènement vécu par leur groupe de potes, nana qu'il croit, à chaque fois, être la femme de sa vie. Je crois avoir été une Ted Mosby. J'espère ne plus l'être à l'avenir, pas tout de suite, en tout cas.... rapport que ça voudrait dire que le bouzin que je vis actuellement avec le Kraken va durer. Et j'aimerais vraiment ça.
Mais il ne faut jurer de rien. Je ne regrette pas mes années Ted Mosby, elles étaient empiriques, elles aussi (un peu comme ma manière d'appréhender Paris). J'en ai connu des garçons, j'en ai caressé, des peaux, j'en ai pénétré, des univers, j'en ai écouté, des jérémiades (eux aussi, à leur décharge) , j'en ai essuyé, des plâtres, j'ai posé ma tête sur un nombre respectable de torses, soupé des langues comme il se doit, j'en ai eu, des chagrins de ce que je croyais être l'amour, j'en ai tapé, des crises d'hystérie, j'en ai ressenti, des papillons dans le ventre, j'en ai projeté, des espoirs naïfs, je m'en suis imaginé, des vies à venir pleines d'espoir et de projections... Il m'en aura fallu, des situations embarrassantes où je n'osais être honnête avec moi-même, des situations désespérantes où je n'étais plus moi-même, des folles déconnades et de fous planages à mille lieues de la réalité, parce qu'en cherchant l'Autre, je ne faisais rien d'autre que me chercher moi. Et ce n'est pas fini.
Car le Kraken n'est pas mon sauveur ; il n'y a d'ailleurs rien à sauver.
Et parce que je ne me suis toujours pas trouvée, mais moi et moi, on continue à s'apprendre.
Chi va piano va sano.
Mais je suis devenue (n'en déplaise à certain qui m'imagine "fondamentalement infidèle" - il se reconnaîtra - no offense, mate ! ) mono -torse, mono-langue et mono-peau. Et j'aime. (sourire niais).
Mon amie l'Oursonne, quand elle parle de son Homme fabuleux, dit toujours qu'il a fait " Reset" dans sa tête. Je trouve que cette comparaison définit bien ce que je vis actuellement. Le prince charmant a, pour l'heure, cessé d'être un crapaud. Et C'EST CHOUETTE !!!!!


Enfin, il y a ce blog que je viens de découvrir : http://dariamarx.com/.
Enjoy, et bonne fin de week end !!!!



2 commentaires:

  1. aaahhhh

    C'est joli !

    [soupir]

    :-)

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  2. à propos de ce " [soupir] " :
    " Contre les voluptés des plus heureux du monde Je n'échangerais pas les maux que j'ai soufferts :
    C'est le plus grand soupir qui fait le plus beau vers."
    Sully Prudhomme

    ;-)

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