12 avril 2010

Moritori me salutant ?


La photo, rien à voir avec la Sauerkraut, quoique...
Je l'ai prise avec mon mobile la semaine dernière à Montparnasse.
Est-ce parce que j'adore les perspective, est-ce parce que j'aime les escalators plats (grâce auxquels, si je fais un minimum gaffe, y'a aucun risque de chute), est-ce parce que moi aussi, en ce moment, j'ai l'impression de traverser un long tunnel au bout duquel je verrai bientôt la lumière ???

What the fuck ever !
Toujours est-il que j'aime beaucoup cette photo. Je remercie l'inconnu qui m'a prêté son dos sans le savoir le temps du shooting...

Bon, juste, en passant, vite fait, pour vous dire que le travail avec la psy continue, et que ça fait mal, mais ça fait du bien, de détricoter la pelote peu à peu... (un peu comme ces langues de chats acides et sucrées bicolores qu'on achète dans les magasins de bonbecs... comme disait mon amie Alloplaymo - en faisant systématiquement une tête chelou - : " brrrrrrrrrrrrrrr !!!!!! c'est bon mais c'est pas bon ! ").

Il semblerait que ma fâcheuse tendance à enchaîner les relations désastreuses ces derniers mois s'explique partiellement par le fait que je ne fais pas mon deuil, d'une fois sur l'autre. En tout cas que je zappe volontairement une étape minimum du deuil (il y en aurait 5). Reste à savoir laquelle, et pourquoi...
- Ou quand tu pensais savoir, sans vraiment te l'avouer, que tu n'avais pas totalement terminé le deuil de ton avant-dernière relation, et que tu réalises qu'en fait, t'avais même pt'êt pas encore digéré l'avant-avant-dernière... Sachant que tu dois désormais aussi faire le deuil de la dernière... bref, mais quel est donc l'âge du capitaine ??? -

Je ne m'étendrai pas trop sur le sujet ici, car je suis pas partisane des gros déballages, je trouve ça relativement impudique, pour des raisons diverses et variées... (tout en étant consciente du fait que je révèle des choses sur ce bloug que d'autres peuvent, eux trouver très impudiques, et moi, pas - on a tous nos propres limites... - )
Mais ce bloug est aussi un bloug de célibatoche. Et je me dis que ça pourrait servir à d'autres, tout ça. C'est très synthétisé, et vulgarisé au taquet, mais ça peut donner des pistes.

Donc bref, voilà, c'est une chose à laquelle je m'étais jamais intéressée de près, les 5 étapes du Deuil d'une rupture.
C'est d'ailleurs apparemment les mêmes que celles du Deuil au sens commun du terme. La mort de quelqu'un.
Les 5 étapes sont : choc, colère, déni/marchandage, tristesse, acceptation.

A méditer...

Sinon, il y a cet auteur auquel je me suis intéressée très récemment, parce que deux blogueuses que j'aime beaucoup (Caroline et Simone) le citent comme étant un Grand.
J'ai donc commencé Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada (je voudrais tant souligner le titre, c'est un vieux toc qui me reste de la prépa... hélas, pas possible de souligner sur Blogspot ! snif).

Je confirme la Grandeur. Le cynisme, l'emploi intelligent, précis et audacieux des mots, des adjectifs qualificatifs, des adverbes...

Juste, par exemple :

" (...) Le commissaire était une masse adipeuse et rougeaude engoncée dans un costume en solde. Tout débordait par le col, vers une pauvre tête bouffie, congestionnée, noyée dans le surplus de gras que rejetait le costume et recouverte de quelques cheveux visqueux, que l'on devinait imbibés plutôt que sales, victimes de la formidable pression d'huile. Il illustrait parfaitement le principe du raffinage : une tonne de graisse brute à la base, le visage qui rejette la sueur, de l'huile pure qui suinte des cheveux. (...) ".




Bon allez, je vous laisse, j'ai des deuils à faire par quintaux, moi...



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